Depuis le mois de Novembre nous regardons défiler sur nos écrans les nouvelles figures de la contestation. Les désormais célèbres Gilets Jaunes. Les uns sont catalogués à gauche ou à l'extrême gauche tandis que les autres sont plus à droite (tendance poujadiste) ou même à l'extrême droite. Le mouvement à l'origine contre la taxe carburant évolue désormais globalement pour une augmentation du pouvoir d'achat (quel est le mouvement qui ne souhaite pas son amélioration ? ) et l'établissement de ce qu'ils appellent le RIC (référendum d'initiative citoyenne). Bref du n'importe quoi avec à la sortie un gros "B" dont notre pays aurait pu se passer.J'ai sans doute tort mais je fais partie de ceux qui ne les ont pas soutenu. En fait je sais pourquoi. Je répugne à la mise en place de soviets dans mon pays. Je sais que tout ne va pas bien et qu'il y a beaucoup de choses à changer mais non, décidément, je ne pense pas que la lumière sortira d'un rond point . Et puis je ne les trouve pas franc du tout. Sachant qu'il va y avoir des casseurs dans leurs cortèges qui parfois vont détruire une vie de travail ils refusent de condamner (sans doute n'ont ils plus rien à perdre) ou ils le font du bout des lèvres sur le ton classique du "on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs". Je vois dans le mouvement un soubresaut révolutionnaire inquiétant. La biographie de certains de ces Gilets jaunes n'est pas rassurante non plus et quelquefois on voit apparaître un vieux briscard qui se recycle dans ce mouvement à moindre coût. Ainsi dans ma région un recalé du macronisme réglera ses comptes en mettant son gilet fluo.

Le constat des politiques opportunistes qui les soutiennent, essentiellement la FI de Mélenchon   et le RN de Marine en dit plus long que tous les discours...

La palabre laisse la place à l'action et c'est triste pour le "rendement" de notre Pays. La Cour des comptes vient d'en faire le triste constat. Ce mouvement d'irresponsables va nous coûter très cher et le monde continue sa course.