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la tête à l'envers

Les militants luttant contre le changement climatique sont allés dérober les portraits de notre Président Emmanuel 1er et ont défilé avec ceux ci la tête à l'envers.

 

Ils ont restitué ces portraits et, convoqués pour répondre de l'infraction un Juge a certes considéré qu'il y avait vol mais les a relaxés.

 

Que tirer de ce Jugement ?

 

En principe le Juge ne dit ni la morale ni le juste (même si la règle de droit a affaire avec la morale et le juste) mais le Juge doit avant tout dire le droit.

 

Dans notre cas, l'infraction étant constaté, il aurait du condamner même à une simple peine de principe .

 

Relaxer en principe c'est dire qu'il n'y a pas eu infraction.

 

Le Juge a semble-t-il  préféré mettre en avant son sentiment, sa propre morale, au fond il nous a dit ce qu'il pense du problème.

 

Cela ne semble pas admissible car l'admettre c'est laisser la porte ouverte à tous les abus du Juge et laisser un peu de place à l'arbitraire.

 

A Nantes il va juger dans un sens, à Avignon dans un autre...et puis si dans notre cas cela ne prête pas à conséquence on peut supposer que dans d'autres cas il peut naître des difficultés.

 

Mais admettons le, ce n'est pas si simple, car la Loi est parfois un problème pour notre morale et la respecter n'est parfois pas pas la meilleure des choses.

 

Prenons l'exemple du Juge qui en 1943 aurait refusé d'appliquer les Lois qui réglaient le statut des juifs dans notre pays. 

 

Le problème posé au Juge est donc compliqué et il ne doit pas se contenter de faire son devoir.

 

Il doit avant tout le connaître.

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