L'année 2018 s'est déroulée avec en toile de fond le mouvement dit des Gilets Jaunes et les spécialistes autoproclamés ont envahi les plateaux TV en nous expliquant comment il fallait interpréter le mouvement.
L'année 2019 s'est déroulée avec en toile de fond le mouvement qui s'est élevé contre la réforme des retraites et chacun y est allé de son projet.
L'année 2020 se caractérise par un arrêt brutal et imprévisible de notre économie du à l'arrivée d'un ennemi que nous n'attendions pas, un ennemi microscopique, le COVID19 dont on ne sait encore pas grand chose.
Ce petit virus en quelques jours semble avoir relégué nos querelles à plus tard. A sans doute bien plus tard. Et,
n'en déplaise à ceux qui souhaitent toujours plus de la société Française il n'est pas impossible que les nécessités basiques de notre économie imposent un statut quo social et peut être même un retour en arrière.
Il est difficile de ne pas comprendre que la récession dans laquelle nous allons être confrontée n'impose pas de privilégier l'essentiel à l'accessoire. J'ignore l'endroit où le curseur va être placé même si le dernier discours de notre Président donne quelques pistes.
Les milliards annoncés qui vont être nécessairement empruntés vont sans doute nous placer un peu plus sous la férule des financiers qui vont vouloir nous imposer leur manière de voir l'économie. Nul doute alors qu'à la crise sanitaire s'ajoutera une forte crise sociale. Tant que la population est confinée à attendre nous n'avons pas d'inquiétude mais le réveil les poches vides risque d'être très difficile.
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