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Chronique d'une fin prochaine

J'écrivais il y a peu un billet exprimant l'idée que nous étions déjà en situation de guerre civile. 

 

Je confirme ce diagnostic que tout observateur de notre pays peut vérifier et analyser à son niveau.

 

Tout est là.

 

Le recul de l'Etat qui n'assure plus l'ordre Républicain mélangeant impunément les auteurs  de crimes et délits et leurs victimes, la barbarie des premiers   le désarroi des seconds.

 

Ceux qui se comportent de manière sauvage sont armés et chassent en meute le tout favorisé par le recul de la pensée structurée accaparée pourtant par une soi disant élite à la ramasse qui confond tout.

 

Que payons nous ?

 

Sans doute le laxisme de  nos élus à tous les niveaux et de tous les instants.

 

Laxisme scolaire car considérer par pure idéologie que personne ne doit redoubler et que tous le monde doit avoir son bac a abouti certainement à fabriquer des générations de crétins incultes qui faute de manier le langage manie la kalachnikov.

 

Laxisme social car mettre sous perfusion financière des familles entières ne leur a sans doute pas montré les vertus du travail bien fait et n'a pu que créer des hordes d'assistés créant au surplus une situation d'injustice au détriment de ceux qui travaillent et qui sont légèrement au dessus du seuil permettant d'être aidés.

 

Laxisme judiciaire hélas puisque le critère du bon juge pénal depuis le passage  de notre Ministre TAUBIRA à la justice était de ne pas incarcérer étant précisé que depuis fort longtemps l'indemnisation de la victime était le parent pauvre, l'accessoire de la condamnation.

 

Ainsi les médias nous disent en boucle que les auteurs de ces débordements inadmissibles sur les Champs Elysées ont eu des sanctions allant jusqu'à "10 mois d'emprisonnement" mais ils oublient aussitôt de préciser que jusqu'à deux ans la peine est aménageable et qu'en pratique ils ne passeront jamais la porte du "pénitencier".

 

Le citoyen ébahi fait le constat et les frais de cette désinvolture au plus haut niveau.

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